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ce blog parle de la vie de mon fils Noah, de son handicap et de l'association que nous avons monté afin de lui financer le matériel nécessaire

16 Jul

Noah veut communiquer

Noah veut communiquer.

Noah est un petit garçon de 7 ans handicapé de naissance suite a un manque d'oxygène. Par ce blog nous tentons de réunir les fond nécessaire pour l'achat d'un appareil qui lui permettrait de communiquer plus facilement avec les gens qui l'entourent.

En fouinant sur le net, j'ai decouvert un blog qui parle de la communication de l'enfant IMC J'avais envie de vous le mettre:

La communication de l'enfant IMC

L'enfant IMC possède un niveau intellectuel qui lui permet de comprendre le lien qui existe entre un objet et le nom qu'on lui donne (c'est la symbolisation). Malgré l'importance et la diversité de ses troubles, il développe des capacités en dehors de l'expérience sensorielle et motrice, base du développement habituel.

Il faut distinguer la parole, qui est une production langagière orale, et le langage qui peut passer par la parole mais également par des signes conventionnels (ex : le langage écrit), des gestes (ex : la langue des signes)... (cf " Qu'est-ce que communiquer ?").

Les troubles du langage chez les enfants IMC sont fréquents et variés. Comme pour les troubles moteurs, le degré de sévérité du trouble est variable, allant d'un simple trouble de l'articulation (« seval » pour "cheval") à l'absence totale de langage oral. Les possibilités langagières sont fonctions des capacités intellectuelles de l'enfant, mais également de la gravité et de la forme clinique des infirmités motrices cérébrale. Par exemple, les enfants athétosiques ont des troubles du langage différents de ceux des enfants spastiques : quand l'athétose est présente au niveau du visage, les mouvements involontaires de la langue et de tous les muscles de la face rendront la parole très difficile.

Lorsque l'enfant IMC développe un langage oral, on remarque que cette acquisition se fait de manière retardée par rapport au développement normal (parfois de nombreuses années). Leur parole peut être dysarthrique, c'est-à-dire mal articulée. Nous n'étudierons pas de manière approfondie le retard de parole et de langage chez les enfants IMC car ce site s'intéresse surtout à la communication du jeune enfant (avant l'apparition du langage oral) mais vous trouverez quelques explications aux troubles de l'articulation dans la rubrique « Répercussions sur la production de sons ». Nous nous intéresserons davantage aux mécanismes préalables à l'émergence du langage oral ainsi qu'aux éléments de communication non verbale.

Quand les lésions cérébrales ont touché gravement les mécanismes de la parole, l'enfant n'est pas capable de parler oralement ou très difficilement, par contre il est tout à fait capable de s'exprimer autrement : comme l'enfant polyhandicapé, il peut se servir de son langage originel (regard, sourire, mimiques...), mais on peut également mettre à sa disposition un moyen de communication alternative (qui remplace la parole) ou augmentée (qui la complète) qui va lui permettre d'étendre ses possibilités d'expression.

Voici rapidement les différents moyens de communication alternative :

-les codes de communication : Ils peuvent être élaborés avec des dessins, des pictogrammes (dessins simplifiés), des photos... L'enfant va désigner ces images pour communiquer (il montre par exemple une image de banane quand il veut manger ce fruit). Selon les capacités motrices de l'enfant, les images sont regroupées sur un cahier, un classeur, un ordinateur...et il les désignera selon ses possibilités (la main, le pied, avec des moyens extérieurs comme un contacteur, par l'intermédiaire d'une tierce personne). Il peut s'agir également de codes gestuels (sur le même principe que la langue des signes) ou écrits quand l'enfant est plus grand.

-les synthèses vocales : Ce sont des machines qui énoncent oralement un message composé par l'enfant à partir d'une combinaison de touches. Ces touches correspondent à une lettre ou à un symbole du code de communication. Le message est énoncé soit par une voix humaine, soit par une voix synthétique.

Ces moyens de communication (notamment les codes) pourront être mis en place dès qu'une désignation fiable est possible (2ans 1/2, 3 ans) afin que l'enfant puisse s'exprimer et se faire comprendre. L'orthophoniste ou l'ergothérapeute peuvent aider cette installation. L'intelligibilité de la parole de l'enfant IMC devra être évaluée dans le cadre d'un bilan orthophonique, autour de 3 ans, afin de dépister les troubles éventuels.

http://comm-ci-comm-ca.over-blog.com/pages/La_communication_de_lenfant_IMC-2663536.html

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